La confiance ne se mérite pas, elle se choisit.

Je suis convaincue que la confiance n’est pas quelque chose que l’on mérite ou que l’on gagne ;

C’est un choix que l’on fait, un état d’esprit que l’on adopte jour après jour.

Quand je décide de faire confiance, je décide de poser les fondations d’une relation où chacun peut s’épanouir sans craindre d’être jugé ou contrôlé.

 

Avec mes équipes, je choisis systématiquement de leur faire confiance dès le premier jour.

Grace à cette approche, j’ai vu des collaborateurs se révéler, des personnes qui se pensaient incapables de prendre des responsabilités ou de mener un projet jusqu’au bout, être fiers de leurs accomplissements.

Ils sont reconnaissants de nous voir croire en leur potentiel, reconnaissants qu’on puisse leur donner l’opportunité de s’exprimer et même de se tromper.

 

Faire le choix de la confiance permet de libérer des potentiels insoupçonnés.

La confiance donnée agit comme un levier d’accomplissement personnel et collectif, poussant chacun à se dépasser.

C’est simple, les équipes qui évoluent dans un climat de confiance sont plus productives, plus engagées, et ressentent un véritable bien-être.

 

Mais accorder sa confiance ne repose pas uniquement sur des mots : c’est un acte de foi qui se manifeste dans chaque décision.

Ce serait trop facile de la retirer à la moindre déception, dès qu’un collaborateur n’aura pas été au rendez-vous, dès le premier faux pas,

Accorder sa confiance demande du courage et de la tolérance, elle nécessite une écoute attentive et une volonté sincère de comprendre l’autre,

Pourquoi un collaborateur trahit votre confiance ? est-ce de l’autosabotage, par manque d’estime de lui-même ?

Est-ce qu’il cherche simplement à se protéger, est ce qu’il n’y croit plus : on lui a déjà chanter ce refrain ?

C’est à nous leader de gratter, de comprendre, et de montrer la voie avec bienveillance ; car si certaines relations sont compliquées au départ, ce sont elles qui sont souvent les plus belles et les plus prometteuses, une fois cette confiance acquise des deux côtés.

 

On peut dire alors que faire confiance est risqué ; Oui, cela comporte le danger d’être trahie pour celui qui la donne, ou la peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur pour celui qui la reçoit ;

Mais sans cette prise de risque, aucun véritable succès, aucune relation authentique ne peut voir le jour.

 

Bien entendu, il arrive que certaines personnes, malgré notre bonne volonté, ne répondent pas à nos invitations à collaborer et s’enferment dans leur paradigme.

Il faut alors prendre les décisions qui protègent le collectif.

Et c’est la confiance que vos équipes ont placé en vous qui prend dans ce cas toute sa dimension :

Ne pas laisser le comportement d’une seule personne nuire à toute une équipe ; il s’agira ici de courage managérial, un sujet que j’aborderai dans un autre post 

 

Et vous, à quel moment décidez-vous de donner votre confiance ? 

 

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